ENTRTETIEN AVEC Nicolas SORIN (AS CTE Orvault)

Après Florent BOUGNOT, dernier rempart du FC P2M, c’est au tour de Nicolas SORIN de répondre aux questions, presque identiques, de notre reporter en terre de Loire Atlantique. Comme le bordelais Florent, Nicolas possède une belle expérience, une qualité à laquelle on pourra ajouter une présence et influence positive et sécurisante dans le groupe.
Le 15 Juin, il fera le maximum pour préserver ses buts face aux attaquants girondins, comme NATHANAEL MAURICE et devant les supporters qui se déplaceront de Bordeaux en bus pour venir encourager leur équipe.


Peux-tu nous décrire ta carrière et les clubs par lesquels tu es passé ? 

J’ai commencé le foot à 5 ans dans le club de ma ville natale, Maisdon sur Sèvre avant de rejoindre le FC Nantes où j’ai passé 4 années. Puis, j’ai été licencié deux saisons Saint Sébastien sur Loire, 9 ans à Vertou, 4 ans à Orvault, 2 ans à Basse Goulaine et j’ai effectué une dernière année à La Chapelle sur Erdre avant de rejoindre AS CTE Orvault en 2017 pour le Foot entreprise.

Gardien de but, c’était une évidence ? 

Non pas une évidence car j’ai commencé comme joueur de champ et un jour pour dépanner vers 7, 8 ans, j’ai été dans les buts et je ne les ai jamais quittés.

Comment tu définirais le poste de gardien ?

Un poste qui a beaucoup évolué au fil du temps. Maintenant le gardien fait partie du collectif en étant le premier relanceur de son équipe.

Dirais-tu que le gardien de but est un sport individuel à l’intérieur d’un sport collectif ?

Un sport individuel non, car nous avons tous le même objectif. Mais quand un gardien fait une erreur, là oui, on se sent seul.

Tu as évolué à un excellent niveau. Qu’est ce qui t’a empêché de réaliser une carrière sportive encore plus solide ?

La confiance de certains entraîneurs, la chance et sûrement aussi un peu plus de talent

Pourquoi les gardiens ne célèbrent ils jamais leurs arrêts ?

Certains le font lors de séance de tirs au but mais cela n’a pas le même impact que de célébrer un but. Pour un gardien faire un arrêt est normal, c’est notre quotidien

Est-ce que tu es un gardien qui parle beaucoup sur le terrain ? Si oui, pourquoi ?

Oui j’essaye au maximum pour guider mes coéquipiers, et je pense que cela rassure certains. Nico Biret par exemple.

Qui est ton modèle en tant que gardien ?

Fabien BARTHEZ : il était fou !

As tu un surnom dans le club ?

Plusieurs mais on va dire Dragibus dixit Juju Paquite N°9 de légende du CTE.

Sans trahir de secret, quel est le joueur de ton club qui possède la plus belle frappe ?

Sans hésiter Yoyo Camus dit Virus.

Toujours sans trahir de secret, quels sont ta qualité ……et ton défaut principal ?

Mon jeu au pied, et … pour le reste 🤫.

Quelle est l’expression favorite de ton Président ?

Pas une expression, mais il adore payer sa tournée quand nous sommes peu nombreux au bar le lundi soir.

Ta plus belle boulette ?

Un crochet raté devant un attaquant.

Ton rituel avant un match ?

Pas de rituel. Mais la même place pour les matchs à domicile.

Vous allez disputer la finale de la Coupe nationale le 15 Juin. A quel tour avez-vous le plus souffert ? 

Je dirais le 1/4 de Finale, on a dû faire jouer le coach.

Comment allez-vous vous préparer pour la finale ?

On va la préparer comme le reste de nos matchs, avec un petit entraînement et après quelques bières.

Un message à faire passer à ton alter égo de la finale ?

Qu’il profite de cette belle journée car on ne vit pas tous les jours une finale de CDF et je lui souhaite un bon match.

Propos recueillis par Daniel TESTE avec le concours de Christophe TOURRES